Assemblée générale de l’association Mâcon vélo en ville
12 octobre 2012
salle de conférences de la MJC L’Héritan, Mâcon

Compte-rendu de l’Assemblée générale

Adhérents : nombre total : 53
présents : 11
représentés (pouvoirs) : 14
votants : 25

Le compte financier (joint au rapport en annexe 1) et le rapport d’activité (joint au rapport en annexe 2) ont été votés à l’unanimité. Le bureau est reconduit dans sa composition de l’année précédente pour ce qui concerne M. Jean-Paul Dupont, M. Rida Bensalah et Mme Valérie Delhomme. M. Olivier Legroux rejoint le bureau
Pour l’instant, M. Aurélien Taitot ne pouvant plus assumer la tache de trésorier, M. Dupont le remplace temporairement. Nous sommes en attente d’une solution plus pérenne courant du mois d’octobre.
La nouvelle composition du conseil d’administration :
M. Ben Salah Rida, vice-président en charge des liens avec les médias, les acteurs de l’aménagement et la gestion du site
M. Legroux Olivier, vice-président en charge du marquage antivol et de la gestion du site*
Mme Delhomme Valérie, vice-présidente en charge de la vélo-école et des adhésions
M. Dupont Jean-Paul, vice-président en charge de l’administration générale de l’association, moniteur de la vélo-école, et intervenant pour le marquage.
Membres actifs : Claude Jacquet, François Sébert, Jean-Pierre Raffin…
remarque : chacun est responsable d’un secteur d’activité et sollicite les autres adhérents pour accomplir sa mission.

Des discussions intéressantes ont ensuite eu lieu sur l’avenir de l’association, les actions à mener… Les propos suivants ne sont pas mis dans l’ordre de la discussion mais regroupés par thèmes et ne sont pas exhaustifs :
1- L’enjeu de se faire connaître, d’augmenter le nombre d’adhérents apparaît primordial à tous, en particulier pour peser sur les élus et dans la politique des déplacements urbains. Du fait du faible nombre de militants actuellement, il nous paraît pertinent de centrer notre action sur les usagers actuels du vélo.
Pour cela nous pensons :
– Développer le marquage des vélos : nous avons acheté une machine d’occasion pour marquer les vélos à un prix défiant toute concurrence, 400 euros. C’est une machine que nous connaissons et que nous avons déjà utilisé ponctuellement lors d’animations, la dernière étant 123 Mâcon. A cette occasion, nous avons pu voir l’intérêt suscité par la machine. Outre le fait que le marquage antivol des vélos soit un service rendu aux usagers d’autant plus intéressant que désormais la police peut accéder au fichier, nous avons constaté que cette opération pouvait constituer une bonne publicité pour notre association. Une 1ère séance de marquage sera effectuée au cours de la bourse aux vélos de St Gengoux le Scissé. A été aussi envisagée une participation au trocathlon qui aura lieu du 20 au 27.10. Quand ? On pourrait aussi proposer à la mairie et à d’autres flottes d’entreprises de graver leurs vélos électriques. Il a été envisagé que les gravures soient gratuites en tant que telles mais que soit demander en échange une adhésion à l’association de 5.00 euros annuels ce qui nous permettrait de constituer un fichier de contacts plus importants.
– Participer à des manifestations en se recentrant : la participation au parcours du cœur au demeurant fort sympathique ne sera pas renouvelée pour 2013. Trop d’investissement pour un retour faible. De même la participation à 123 Mâcon ne nous semble finalement guère pertinente. Par contre beaucoup ont évoqué l’importance de participer aux fêtes alter- mondialistes qui s’adressent à un public intéressé d’avance par notre démarche ce qui constituerait un atout pour nous faire davantage connaître. Une 2ème journée « vélo au lycée » est aussi prévue (cf plus loin dans le CR)
– Travailler le site de l’association pour qu’il soit une véritable plate-forme d’échanges entre l’association et les usagers du vélo : idée de construire une carte interactive de l’agglomération mâconnaise qui permettrait à chacun de noter les points noirs ou les éléments positifs des aménagements cyclistes de l’agglomération, en ajoutant des photos, des commentaires. Ce document pourrait être un plus lors de nos rencontres avec la mairie… Il a été aussi évoqué l’idée de mettre en ligne un questionnaire, élaboré par Judith de Chalon qui nous le mettrait bien volontiers et nous l’en remercions à disposition pour mieux connaître les usagers.
– Distribuer des cartes de visite de l’association auprès des usagers et des commerçants : nous l’avons déjà fait en particulier au cours des « vélorutions » qui précèdent les réunions de bureau du 2ème vendredi de chaque mois auprès des cyclistes croisés sur le chemin ou à la gare. Nous allons continuer cette action. Et nous pensons à la développer en déposant des cartes de visite auprès des marchands de cycle. Il nous semble trop lourd de le faire auprès de tous les commerçants dans l’état actuel de nos ressources humaines.

2- Une mission phare de notre association : développer l’usage du vélo : dans ce cadre le lien avec les élus et les différentes instances de concertation sur le déplacement urbain en vue d’améliorer les conditions de circulation des cyclistes nous paraît fondamental mais aussi le contact avec les jeunes, usagers ou futurs usagers
– Participer au groupe de travail sur la circulation de la mairie de Mâcon est de plus en plus difficile car les réunions se tiennent toutes sur le temps de travail. Or la plupart d’entre nous sommes des actifs. De plus, nous avons du mal à faire entendre notre voix dans ces assemblées. Par contre nous avons de bons contacts avec Mme Geoffroy, technicienne chargée de ces questions à la municipalité. Il nous semble donc plus utile de la voir régulièrement pour lui transmettre nos doléances, travailler avec elle sur les aménagements en cours ou prévus. Lorsque le site sera plus opérationnel, nous aurons un outil de discussion intéressant. De toute façon, les municipalités ne peuvent plus rester à l’écart d’une politique sur les déplacements doux qui est une tendance de fond.
– Nous sommes nombreux à penser que la sécurité des usagers de la rue est un angle de lobbying intéressant. La municipalité ne peut être que soucieuse de cela. Nous pensons donc important d’agir sur ce point pour montrer aux élus qu’ils ont tout intérêt à améliorer certaines choses : double sens cyclables dans les zones 30 : mettre des panneaux en règle avec la législation par ex. permettrait d’avertir les automobilistes du droit (affirmé par la loi) des cyclistes de prendre en contre- sens ces voies ; s’il y avait un accident la municipalité serait couverte ce qui n’est pas le cas actuellement. Il s’agit plus généralement de communiquer avec les automobilistes pour les informer des dangers qu’ils font courir aux cyclistes, de la loi… Une action auprès de la prévention routière serait de ce point de vue une bonne chose. Certains ont évoqué la parution d’articles dans le bulletin municipal sur ce thème,…
– la gare de Mâcon reste pour nous un site névralgique car elle rassemble énormément de cyclistes qui rencontrent de nombreux soucis : accès aux voies, garages vélos sécurisés. Nous sommes en discussion constructive avec le chef de gare, M. Dupuis, pour la mise en place de goulottes permettant de faire descendre/ monter les vélos dans les nombreux escaliers de la gare. Les élus de Mâcon et de la CAMVAL semblent conscients du problème mais leur demande d’ascenseur, certes intéressante, nécessite beaucoup de concertation et d’argent ce qui risque de repousser sa réalisation effective. L’installation de goulottes serait réalisables beaucoup plus rapidement. Nous pourrions contacter les élus pour demander qu’ils soutiennent les solutions alternatives que nous proposons.
– l’idée a aussi été évoquée de cibler sur des quartiers ou des publics spécifiques nos actions : en particulier, nous avons à cœur de reproduire les actions de l’année précédente auprès des écoles : distribution de tracts dans différents collèges : une par trimestre en partenariat avec la FCPE à Pasteur, Bréart, St Exupéry en particulier ; journée du vélo à Cassin et peut-être cette année au Lamartine. Ces actions permettent aussi de faire connaître l’association aux jeunes et à leurs parents mais aussi de soulever des problèmes de sécurité importants (idée donc de convoquer la presse) dans le but d’accélérer l’action du politique. Une location de vélos longue durée a aussi été mise en place (en particulier auprès des assistants étrangers intervenant dans nos lycées). Nous voudrions la développer (un petit souci actuel : manque des vélos à l’appel / un garage a été loué pour pouvoir garde les vélos en question qui nous servent aussi pour la vélo-école)

3- Une autre mission : la vélo- école :
– Nous en sommes à la 9ème édition de la vélo-école en ce mois d’octobre 2012. Il s’agit d’apprendre à des adultes à faire du vélo ou à circuler en ville. Notre public, jusqu’à présent, a été essentiellement constitué de femmes pour qui le vélo constitue un accès à une indépendance certaine en termes de mobilité et un intérêt pour abandonner la voiture au quotidien.
– Nous souhaitons maintenir cette action même si les dernières sessions ont eu moins de candidats. Nous pensons fermement qu’il s’agit d’une action sociale qui apporte vraiment un plus à ceux qui y participent. Mais cette action prend beaucoup de temps aux bénévoles qui la font fonctionner.
– Quelles solutions ? – développer l’activité en y adjoignant les enfants ? – développer l’activité auprès des adultes en réactivant les réseaux sociaux de l’agglomération, en faisant valoir à CCAS… que notre action est efficiente ? Si la démarche fonctionne, nous pourrions envisager de faire appel à un professionnel rémunéré (Judith avec qui nous avons déjà travaillé) ce qui soulagerait les bénévoles mais cela n’est possible que si le nombre de participants augmente et/ou si des subventions spécifiques se mettent en place.

Conclusion : nous constatons combien il est difficile de mobiliser collectivement sur une pratique qui est individuelle. Nous restons néanmoins convaincus de l’intérêt de notre association et souhaiterions qu’elle puisse mieux fonctionner. Pour cela nous avons besoin de sang neuf et de militants, et d’organiser l’implication de chacun sur les différentes actions.

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