janvier 2011

La sécurité à vélo

I D’abord le cycliste : 4 conditions doivent être remplies.
1/ Être à l’aise sur son vélo.
2/ Un bon vélo, entretenu, bien équipé .
3/Connaître les règles de circulation .
4/ Vigilance .

1/ être à l’aise sur son vélo . :
Savoir aller lentement
Démarrer et s’arrêter sans difficultés
Tendre la main à gauche, à droite, en ligne droite, en courbe .
Regarder derrière soi avant une manoeuvre .

Si vous ne pouvez pas répondre oui à toutes ces propositions, nous pouvons vous aider.
Inscrivez-vous à la vélo école de M2V .

2 / Un bon vélo, entretenu, bien équipé :

Un bon vélo coûte 250 à 500 €, en-dessous, vous avez du bas de gamme pour un usage occasionnel, dommage un vélo qui est sujet à des ennuis, ne vous encourage pas à utiliser ce moyen de déplacement, le plus efficace en ville.
L’équipement primordial pour la sécurité :
porte-bagage et sacoches (pas d’objets accrochés au guidon), siège pour enfants .
L’éclairage à choisir avec soin .
L’écarteur de danger pour ne pas être serré contre le trottoir .
Le rétroviseur pour voir ce qui arrive derrière.
Casque sur route
gilet fluo quand la visibilité est mauvaise et la nuit .

3/ Connaître les règles de circulation :
le code de la route bien sûr.
Mais en plus, savoir se placer sur la chaussée pour ne pas inciter les automobilistes à tenter des manoeuvres hasardeuses .
Ne pas flirter avec les camions, bus, engins lourds dont la vision des conducteurs est réduite par des angles morts, éloignez-vous de tous ces engins, il y a un risque mortel .

4/ vigilance :
anticiper les manoeuvres des autres, ne pas se laisser surprendre par les piétons . Essayer de rencontrer le regard des autres pour être sûr qu’ils vous ont vu . En ville, il faut être toujours prêt à réagir .

II L’action collective :
1/ par les cyclistes :
être nombreux dans les rues, cela diminue le danger, vous devenez visibles, encouragez les autres à prendre leur vélo, tout le monde y gagne .

2/ Le comportement des motorisés :
Lorsque vous avez eu un problème, essayez d’engager le dialogue, expliquez pourquoi l’autre vous a mis en danger, incitez-le à prendre son vélo, nous avons des arguments à la pelle .
3/ La politique de mobilité des collectivités :
mairies
communauté de communes
Conseil Général
Dans le Mâconnais, seule la ville de Mâcon fait quelque chose de valable, malgré des erreurs et des retours en arrière .
Charnay nous montre des échantillons d’un savoir-faire évident.
Les autres sont à 40 ans d’ici.

4/ L’action associative :
agit sur tous ces éléments à la fois :
formation
information
Incitation
Lutte contre les incivismes.
Intervention auprès des décideurs.

Par |25/01/2011|Sécurité|

Comptage vélos 2010

Nous avons fait ce 2ème comptage au même endroit que celui de 2009, au carrefour de la gare, une semaine plus tard, en raison des intempéries.
L’augmentation du nombre de vélos 220 au lieu de 158, est très nette, quoique inégalement répartie.
Les très fortes augmentations, en provenance de Gambetta et de Bigonnet, que nous ne retrouvons pas en sens inverse, nous font penser qu’il y a des cyclistes qui empruntent ce trajet pour venir du sud, mais utilisent un autre itinéraire dans l’autre sens.
La quasi-stagnation de la gare, alors que le nombre de voyageurs utilisant le train est passé de 3000 à 4 600, est inquiétante et devrait interpeller les décideurs, car partout où il n’y a pas d’obstruction, la pluri-modularité, train+vélo est en fort développement. C’est d’autant plus important pour Mâcon, que les stationnements voiture en gare sont très engorgés.

À remarquer, la répartition plus étalée de la circulation cycliste dans la journée.

Comme nous n’étions pas surmenés par le nombre de vélos à compter, nous avons utilisé notre astreinte pour faire des comptages secondaires :
les 2 roues motorisés plus efficaces que la voiture
les transports en commun qui ont la faveur de nos édiles.
Les 2 roues motorisés .
Tous types et puissances confondus, nous en avons compté 220, autant ou aussi peu que de vélos.
Les transports en commun.
L’impression de l’année dernière se confirme, pour toutes les lignes, tous les transporteurs, les 2/3 des véhicules transportent moins de 5 passagers. L’année passée, les navettes gratuites, supprimées, semblaient avoir du succès.
Cette situation devrait également interpeller les décideurs.
Les contribuables doivent-ils financer des panneaux publicitaires motorisés ? Quel est l’impact de ce dysfonctionnement, sur la circulation des autres usagers, sur la qualité de l’air ? Sur la consommation d’énergie fossile ? Les gros bus dans dans des rues étroites, n’est-ce pas une nuisance supplémentaire ?
Nous n’avons pas compté les piétons, particulièrement nombreux de la gare vers la rue Victor Hugo, le matin, en sens inverse le soir. Véritable choix ou choix par défaut?

Nous n’avons pas l’intention de recommencer ces comptages, nous avons récolté quelques données chiffrées non disponibles par ailleurs.
La mairie de Mâcon a les moyens de réaliser ce travail en l’automatisant, comme elle est lancée dans des travaux importants d’aménagement, elle devrait se donner la possibilité d’évaluer l’impact de ses décisions dans le but de renforcer la pertinence de ses actions.
En tant que Mâconnais, nous savons nous orienter dans le brouillard, mais tout de même!

Par |23/01/2011|Actions|
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