Pour qui roulent nos élus ? Vont-ils réellement s’engager, au delà des déclarations d’intention, pour le climat, la transition écologique et les mobilités douces, dont le vélo en particulier  ?
On se souvient qu’en mars dernier, pour interpeller les sénateurs en passe d’examiner le projet de loi LOM, nous avions relayé un appel de la FUB et du réseau Action pour le Climat. Aujourd’hui, alors que le projet du gouvernement, revu et amendé par les sénateurs, est entré à l’Assemblée Nationale pour y être examiné en vue de son adoption définitive, Mâcon Vélo, par le même canal, vous propose d’adresser un mail exprimant semblables attentes à notre député en particulier et à tous ceux de votre choix.
Il faut savoir que plus de 10 000 personnes avaient adressé un mail aux sénateurs. Ceux-ci, au dire des commentateurs, ont amendé pour l’améliorer un texte de loi que différents arbitrages gouvernementaux avaient sensiblement affadi.

Le Sénat s’est notamment engagé (voir sources Public Sénat) pour :

  • un enseignement du vélo à l’école primaire à compter de 2022 (amendement voté contre l’avis de la ministre des transports qui l’a jugé « trop directif » et semblé se satisfaire d’un sommaire « savoir rouler à vélo » programme (voir contenu) entré en vigueur, paraît-il, en avril dernier)
  • davantage de parkings à vélos sécurisés
  • un nombre de places pour le stationnement des vélos dans les immeubles non plus « minimal » mais « suffisant »
  • faciliter et augmenter la capacité d’embarquement des vélos à bord des cars interurbains et des trains

Des essais qu’il appartient ce mois-ci à l’Assemblée Nationale de transformer et d’amplifier. Et à nous tous, en écrivant à nos députés pour les y inciter.

Partagez cet article !