À l’heure où le vélo, mode de transport à part entière, est reconnu comme un atout pour un déconfinement réussi, il faut plus que jamais et sans plus attendre « réinventer la ville à vélo ». C’est précisément le sous-titre du « Petit traité de vélosophie », de Didier Tronchet, qui figure en bonne place dans la bibliothèque de Mâcon Vélo en Ville. Notre amie Valérie Delhomme vous propose, avec l’aimable autorisation de l’auteur, de vous en lire une série de courts extraits.

« LA POLLUTION »

D’une bible à l’autre ; dans Le retour de la bicyclette, livre culte des cyclistes urbains, Frédéric Héran fait état du « savoureux Petit traité de vélosophie » de Didier Tronchet, qu’il cite : « Exister à vélo implique […] de vociférer contre la voiture. C’est une question de survie. Dans l’équilibre naturel, les prédateurs trop nombreux menacent la disparition d’une espèce. »

Le vélo n’est certes pas une espèce en voie de disparition, il est même de retour dans nos villes, mais il est vrai que la réussite de son retour pour le bien et la santé de tous, encore plus prégnante à l’heure du déconfinement, réclame de remettre l’automobile à sa place et d’adopter une autre vision de la ville.

Paru en 2000, réédité en 2014, Le Petit traité de vélosophie participe d’un changement de paradigme qui n’exclut pas l’humour, bien au contraire. Didier Tronchet, « un peu écriveur, un peu dessineur, un peu filmeur, un peu acteur », comme il aime trop modestement à se présenter, est aussi le père d’albums de BD réputés, dont la série des Jean-Claude Tergal et, dernièrement, Le chanteur perdu. Les vélosophes seront ravis d’apprendre qu’une édition en images de leur manuel, avec 54 planches dessinées par l’auteur, doit paraître en mai prochain.

Mais, en attendant de lire ou de relire le Petit traité et de le découvrir en images, continuons de prêter l’oreille aux extraits choisis et lus par Valérie…

« LE MAUVAIS TEMPS »

« CYCLING IN THE RAIN »

À SUIVRE …

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