Courses dans Mâcon un samedi matin de novembre.

Quelle chance ! Il reste une petite place sur les arceaux « à vélo » de la place Saint-Pierre pour ma fringante bicyclette ! Le pictogramme indique pourtant bien que le parking est destiné aux vélos, mais les possesseurs de quads, scooters et autres deux-roues motorisés (2RM) ont une conception visiblement extensive de l’engin vélo.

Je m’ouvre de mon agacement à une aimable représentante de la police municipale, qui me dit que le problèmes est repéré et le possesseur du quad bien connu, mais qu’en l’absence de places de stationnement réservées aux 2RM elle et ses confrères s’abstiennent de verbaliser. J’en conclus que si je ne trouve pas d’arceau à vélo je peux stationner en plein sur une place de parking voiture. Non ?

Je poursuis ma route vers la place du marché. Là, les arceaux sont planqués derrière l’étalage d’un commerçant en fruits et légumes, qui fronce les sourcils en me voyant garer mon véhicule à 50 cm de ses salades, après avoir contourné son étal. S’ensuit une brève conversation d’où il ressort que oui, c’est pratique pour personne mais qu’on va s’arranger, et que le maraîcher va surveiller ma bécane le temps que je fasse mes courses. On vous l’avait dit, le vélo ça crée du lien social…

Suite du trajet en direction de Mâcon Nord, en passant sous le Pont de Saint-Laurent. Enfin non, finalement je passe au-dessus car la voie basse sur berge est (déjà) fermée. Pourtant la voie est parfaitement praticable.

Bon, c’était quand même un petit tour sympa et efficace, mais ce serait tellement plus agréable si on se sentait pleinement reconnu et accueilli comme cycliste !

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