Périples et cie : retour sur un beau festival, vécu par des adhérents de Mâcon vélo en ville
Ce festival qui en est à sa 14ème édition retient chaque année l’attention de membres de M2v qui ne sont pas que cyclistes du quotidien mais aussi cyclotouristes et aventuriers. Cette année, notre présence a été plus importante car le festival avait mis dans sa programmation un temps d’échange sur l’écomobilité, thème qui nous tient bien sûr à cœur.
- Périples et cie est un festival très intéressant de par son thème (festival d’aventures sans avion) et de par la diversité des intervenants et des exposants. Que les aventures soient à cheval, à pied, à vélo, pour jeunes ou plus expérimentés, sur quelques jours ou des années … à condition d’aimer l’aventure, chacun pouvait vraiment trouver son compte au cours de cette édition.
- La partie projection permettait de découvrir, à travers des documentaires de qualité, des aventures extraordinaires et d’être inspirés. L’interaction avec les aventuriers / producteurs des films renforçait la réalité de l’aventure, tout en nous laissant avec ce sentiment : « Peut-être pourrais-je également faire une telle aventure ? ».
- La partie exposant permettait de découvrir différentes initiatives pour prendre part à de telles aventures. Que ce soit en participant directement à des voyages, en se procurant des photos ou objets en lien avec ces aventures ou simplement en lisant des romans d’aventures, un panel très complet permet à chacun de faire sa propre aventure, selon ses possibilités et ses envies. Et cette année pour la 1ère fois et de manière un peu impromptue, M2v a intégré le groupe des exposants. Martin et Françoise, qu’ils en soient remerciés, ont tenu ce stand samedi et dimanche. A l’origine, nous avions contacté le festival pour pouvoir tracter en vue de la manifestation cinématographique du 25.11 (film « les roues de l’avenir »). Mais finalement notre participation a été aussi l’occasion de faire connaître notre association avec l’idée que le voyage commence avec les trajets au quotidien et que l’aventure est près de chez nous. De nombreux échanges ont eu lieu. .
- Deux films ont particulièrement attiré notre attention.
- Maxime a assisté à la projection du film « 1000 bornes » qui présente l’aventure d’un groupe de personnes ralliant Lons-le-Saunier à Biarritz à vélo (1000 km, en 3 semaines). Ce groupe de 8 personnes incluait 6 personnes n’ayant jamais ou très peu pratiqué le vélo avant le voyage, dont 3 personnes présentant un handicap. Cela n’a cependant pas empêché le groupe de réaliser la montée du col du Tourmalet, col français mythique que beaucoup de cyclistes aguerris rêvent de faire. « Ce film m’a inspiré car il m’a montré la force du collectif pour motiver chaque membre du groupe à poursuivre ce ‘projet fou’. 1000 km à vélo semblent en effet insurmontables quand 4 mois avant de partir, on n’est jamais monté sur un vélo. Et pourtant, petit à petit, coup de pédale après coup de pédale, motivé par le groupe, chacun de ces ‘novices’ a réussi un exploit que beaucoup de cyclistes peuvent leur envier. J’ai été particulièrement touché de voir des personnes présentant un handicap participer à un tel projet, être rapidement intégrées au groupe et même soutenir d’autres membres dans l’aventure. Cela m’a rappelé que ce n’est pas parce qu’une personne présente un handicap ou une difficulté qu’elle n’est pas capable de réaliser des exploits. Et plus encore, s’approcher de telles personnes apporte en réalité de vrais bénéfices dans un groupe !»
- Nous étions nombreux de Mâcon vélo en ville à assister à la projection de « Yapasd’âge » de F. Archimbaud et S. Massard.
Ce film présente les aventures de deux femmes ayant décidé d’effectuer un tour à vélo de 1000 km en Bourgogne-Franche Comté, avec un détail insolite : les vélos utilisés datent des années 1920 ! Des vélos « si vieux » n’ont pas de dérailleur, les systèmes de frein sont démodés, les roues nécessitent des pneus particuliers, … et pourtant, malgré toutes ces contraintes et peut-être même grâce à elles, le défi a été relevé et bien au-delà. 1er défi : celui d’une aventure cycliste. Avec de tels vélos, chaque montée voire faux-plat était une épreuve pour les cuisses et les descentes pouvaient s’avérer dangereuses, les freins n’étant pas des plus sûrs. Certes, des concessions ont dû être faites et l’aventure s’aménage différemment qu’avec un vélo dernier cri : « 30% du temps, il a fallu marcher et pousser la bicyclette » nous raconte Florence. Mais cela prouve que même avec « du vieux », en s’adaptant à ses limites, il est possible de réaliser de grandes aventures. Mais au-delà de l’aventure, ce film présente une réflexion plus grande sur notre rapport au « vieux ». Concernant les objets, les vélos des années 1920 empruntés au musée du vélo de Tournus, ont pu réaliser une aventure de 1000 km, là où beaucoup de vélos neufs sont souvent laissés au garage, inutilisés ou très vite remplacés par d’autres encore plus neufs. Concernant les personnes, celles rencontrées au cours du voyage ont 80, 90, 100 ans mais sont toujours très actives, et nous donne de belles leçons de vie. Du coup, que désigne-t-on vraiment par le mot « vieux » ? Ce film montre que l’âge seul ne reflète en réalité pas grand- chose, tout dépend de l’activité et de l’entretien de chaque personne ou chaque objet. Des aménagements sont à apporter avec l’âge mais cela ne signifie pas qu’être « vieux » veut dire être inutile ou à ranger loin des regards. Une chose est finalement sûre : ce film montre que nous aurions tort de rejeter ce qui est « vieux » mais qu’au contraire, nous ferions mieux de nous approcher des « vieilles personnes », pleines de sagesse et d’expériences, et des « vieux objets », qui peuvent encore nous emmener plus loin que nous pouvons l’imaginer.
- Enfin le festival proposait une table ronde sur le sujet « Ecomobilité et mobilité douce : effet de mode ou véritable enjeu de société. Quid de l’aventure ? », sujet qui rejoint les actions et objectifs de Mâcon Vélo en Ville. Ce fut un temps d’échanges très intéressant car de nombreuses personnes ont pu intervenir, présentant leur vision des choses ainsi que des initiatives en faveur de l’écomobilité. Sans « experts » mais avec l’animation de membres de la webradio ardéchoise « allo planète » et du président du festival, chacun a pu apporter son point de vue. « Je crois que nous étions tous convaincus que l’écomobilité n’est pas qu’un effet de mode, que les choses bougent et que nous devons relever ce défi : limiter l’usage de la voiture, développer d’autres formes de déplacements et de voyages » a noté Valérie. Maxime a néanmoins trouvé qu’« une heure de table ronde était un créneau trop court pour un sujet si vaste et que celle-ci s’est beaucoup focalisée sur le vélo, là où la mobilité douce regroupe un ensemble de moyens de mobilité ». L’écomobilité dans le cadre de voyages d’aventure a été finalement peu abordée comme l’a signalé un des derniers intervenants ; le président du festival a donc retenu l’idée pour la table ronde de l’an prochain.
De très bons moments de découvertes et d’échanges donc que M2v aimerait bien développer. Daniel, président du festival serait partant pour que nous soyons présents l’an prochain et nous engageons au sein du bureau une réflexion sur un partenariat plus poussé. Gilles pense par exemple à une projection commune.
Article co-rédigé par Maxime Lett, Martin Boutry et Valérie Delhomme
Projection du film « les roues de l’avenir » 25 novembre : pour rêver ensemble d’une autre ville
Avez-vous déjà rêvé d’une autre ville ?
Une ville sans stress, où vous vous sentez en sécurité, où vous connaissez les commerçants de votre quartier. Une ville où vous appréciez chacun de vos trajets.Imaginez que vous sortiez dans la rue, et que vous vous surpreniez à sentir l’odeur des arbres, entendre le chant des oiseaux et les enfants qui jouent.
LES ROUES DE L’AVENIR est le récit de ce nouveau monde, et propose au spectateur d’y accéder en montant sur un vélo.
Mâcon Vélo en Ville vous propose de tous(toutes) nous retrouver le samedi 25 novembre pour découvrir ensemble ce superbe film documentaire « Les Roues de L’Avenir » réalisé par Charlotte Brunier et Romain Mercieux.
Evan, Maud, Emilie, Augustine et Baptiste, sont convaincus que le vélo est un formidable moteur de transitions. Ils décident d’entreprendre un voyage à deux roues, qui les amènera beaucoup plus loin que ce qu’ils croyaient.
À travers les témoignages d’économistes, d’urbanistes, d’associations, de politiques, de sociologues, LES ROUES DE L’AVENIR explore les différentes manières de mettre le vélo au centre de nos villes, et l’impact que cela aurait sur nos vies.
Ce documentaire dure une heure et est destiné à tous les générations,
retrouvez nous nombreux(ses) le samedi 25 novembre à 17H00
à l’amphi Guillemin, cours Moreau à Mâcon .
Un débat suivra la projection et nous partagerons le verre de l’amitié pour clôturer notre séance.
Parlez en autour de vous !!!!
Participation financière libre pour les adultes à l’entrée de la salle, gratuité pour les enfants et ados.
Un partenariat constructif avec la ville de Mâcon. Quelques nouvelles des avancées cyclables.
Plusieurs comités techniques (COTECH) ont lieu depuis quelques années avec la mairie présidés depuis 2 ans par l’adjoint chargé de la voirie, M. Dupuis. Ils font avancer la politique cyclable sur la commune. M2v est devenue une interlocutrice incontournable. Les COTECH se doublent désormais de reconnaissances sur le terrain qui permettent de constater les problèmes et de rechercher des solutions sur place.
Lors des 2 dernières reconnaissances sur le terrain à Mâcon nous avons pu observer les difficultés générées par les traversées de la voie ferrée. Une étude est prévue pour permettre une liaison directe entre la Chanaye et St Clément par la rue de Lyon et le pont des trappistines ainsi que vers le rond-point de la Résistance. Notre persévérance a permis de faire aboutir notre demande de contre-sens rue Lacretelle vers la gare et le centre-ville. La liaison de la rue des Charmilles au square de la paix a été aménagée permettant la traversée de la rue Rambuteau dans les deux sens. Un « tourne à gauche » au feu de la rue de Flacé à sortie du pont est maintenant possible.
La question des traversées au pont de Marbé reste problématique pour les cyclistes, si la traversée en une seule fois est maintenant possible, l’attente reste importante. Nous avons demandé de ramener l’attente maximale de 90 sec. à une minute. Nous avons également proposé une traversée directe vers le parc de l’abîme en reculant le feu sur la rue Maréchal Juin (côté nord) desservant ainsi le quartier de Marbé et permettant d’accéder directement au théâtre, au cinéma et à la piscine en toute sécurité.
Enfin, la mise à double sens du pont de la déserte pour relier Les Saugeraies/Gautriats au parc nord (piscine …) apparaît dangereuse. Toutefois, une traversée du pont « vélo à la main » et un aménagement pour sécuriser l’accès au pont devraient être étudiés. L’aménagement d’un plateau traversant permettrait à la fois de sécuriser cet accès, d’améliorer la sécurité des cycles sur la voie cyclable. De plus la traversée du plateau valoriserait un itinéraire paisible, existant mais perdu, par la contre-allée du Dr Schweitzer.
Cet été la montée des Gaises a été aménagée (bande cyclable dans la seconde partie puis mise en zone 30 le long du lycée Lamartine), traitant ainsi une rupture de l’itinéraire nord-sud [Saugeraies/Chanaye] et un tronçon délicat à franchir, jusque-là.
Dès le prochain COTECH, nous proposerons de nouvelles reconnaissances de terrain, notamment l’observation des traversées de la D986 du nord au sud et de la rue de la Liberté de Neustadt à la rue des Charmilles ainsi que du Bd des 9 clés (il nous faut en effet convaincre Mâcon de traiter cette traversée qui conditionne un itinéraire continu entre Charnay et Mâcon via le vallon des Rigolettes).
Concernant les difficultés d’usage des zones 20 : mandaté par la ville, le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a débuté une étude à ce sujet. Nous serons associés à la démarche dès septembre.
Des itinéraires, sinon rapides, pratiques et sécurisants prennent forme. C’est un de nos objectifs pour favoriser une pratique urbaine apaisée du vélo notamment en direction d’un public novice ou hésitant. Pour cela, il nous faut maintenant faire connaître largement ces itinéraires. Nous allons œuvrer à ce que Charnay et Mâcon réalisent un plan du réseau cyclable comme on a pu le faire avec une carte de 7 itinéraires pour le rendez-vous associatif des 9 et 10 septembre : 1,2,3 Mâcon.
La réussite de cette initiative avec une fréquentation record de cyclistes et les témoignages des nombreux visiteurs de notre stand démontrent que les Mâconnais portent un intérêt à la mise en place d’itinéraires et de stationnements sécurisés.
Cela nous conforte dans nos projets et devrait convaincre la municipalité que mobiliser plus rapidement des moyens conséquents pour les aménagements cyclables répond à une réelle attente des Mâconnais pour une ville apaisée grâce aux déplacements doux.
Yves Laffont et Valérie Delhomme
La ville de Charnay-les-Mâcon avance sur le plan des mobilités actives.
Le 20 juin, nous avions rencontré M. Buhot et les services techniques en la personne de son nouveau directeur, M. Pothier. Cette réunion s’inscrit désormais dans un rituel de rencontres techniques sur le vélo au quotidien avec la ville de Charnay et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Et ce d’autant que les échanges sont constructifs et donnent lieu à des réalisations concrètes.
La mairie nous avait annoncé son intention de refaire le plan de circulation en mettant en place un système plus clair et cohérent et en plaçant le centre-ville en zone 30 voire en zone 20. Mâcon vélo en ville est très favorable à ces zonages car ils permettent une circulation apaisée, facilitant l’usage de toutes les mobilités actives (piétonne et cycliste). Nous rappelons que le contre-sens cyclable est la norme en zone 30 sauf interdiction motivée et que les zones 20 sont des zones de rencontres où les piétons puis les cyclistes sont prioritaires sur l’ensemble de la voirie et cyclables dans les deux sens. Le nouveau zonage des vitesses de circulation à Charnay est donc une bonne nouvelle pour les cyclistes. Il est officiellement opérationnel depuis le 4.09.
Plusieurs de nos préconisations se concrétisent.
Le double sens cyclable la rue A. Paré fait l’unanimité avec les jonctions par chemin partagé avec la place Abbé Ferret et le quartier de la Nouvelle Coupée.
La rue de la fontaine mise à 30 sera circulable à contre sens permettant ainsi de relier directement dans les deux sens la route de Bioux à Flacé. Et un aménagement devrait être fait pour sécuriser la sortie du petit chemin menant au COSEC et à l’école primaire de la Coupée.
La mise en zone 20 conformément à nos souhaits des rues du lavoir et de la partie de la rue Saint Martin des vignes permettra de relier Charnay (rue de la Résistance mise à 30) au square de la paix à Mâcon par un itinéraire paisible évitant la rue de la Coupée et la rue Rambuteau (via le vallon des Rigolettes) puis de rejoindre le centre-ville par la zone 20 et l’esplanade vers Saint-Laurent grâce à l’aménagement récent de la place Poissonnière.
Enfin, l’aménagement cyclable de la route de Davayé (entre route de Bioux et rue de la Coupée) devrait débuter en novembre. Il verra la mise en conformité de la piste actuelle qui ne répondait pas du tout aux normes de largeur et se révélait dangereuse sur une partie au moins. 3 plateaux traversant seront aussi réalisés et en particulier un plateau sera aménagé au croisement de la rue de la Résistance. Cette rue a été retenue comme structurante pour le réseau cyclable par MBA.
Certes quelques imperfections subsistent, certaines seront améliorées lors de la rénovation de la rue des petits champs en 2024 entraînant la réfection du rond-point A.Paré. La traversée de la rue de la Coupée dans le sens nord-sud reste problématique en quittant la nouvelle voie bidirectionnelle A Paré. C’est un sujet qu’il faudra traiter. De même, nous allons demander la mise en conformité du régime de priorité sur la totalité de la rue A. Paré à Charnay comme à Mâcon pour une cohérence sur ce tronçon partagé entre les deux communes.
Yves Laffont et Valérie Delhomme
Challenge de la mobilité BFC du 18 au 24 septembre 2023
1.2.3 Mâcon aux couleurs du vélo les 9 et 10 septembre
Ce week-end aura lieu comme chaque année le forum des associations mâconnaises au parc des expositions. Mâcon vélo en ville sera présente !
Ce rendez vous traditionnel permet aux habitants de Mâcon et des communes environnantes de découvrir le riche tissu associatif de notre ville.
Mais cette année pour la 1ère fois, le vélo sera particulièrement à l’honneur :
D’abord vous pourrez venir en vélo facilement au parc des expositions : un parking surveillé de plusieurs centaines de places sera mis en place pour accueillir vos montures. Et 7 itinéraires permettront de se rendre à 123 Mâcon depuis tous les points de la commune de manière la plus sécurisée possible. Ces itinéraires ont été construits en partenariat avec Mâcon vélo en ville sur la base de notre plan de réseau. Vous avez peut-être au cours de vos déplacements déjà remarqué ces petits panneaux bleus qui flèchent les itinéraires.
Ensuite, Mâcon vélo en ville sera présente et tiendra un stand à l’extérieur du parc. Vous pourrez :
– venir essayer des vélos cargos : M2v a fait l’acquisition d’un biporteur et d’un triporteur qu’elle loue pour que les usagers qui souhaitent acquérir ce type de vélos puissent le faire en connaissance.
– faire graver vos vélos. Tous les vélos se gravent à l’exception des vélos carbone. Le gravage obligatoire désormais sur les vélos neufs permet de référencer les bicyclettes et ainsi de lutter contre le vol. La mairie de Mâcon offre les 50 premiers gravages !
– échanger sur les aménagements cyclables, les problématiques et les enjeux de la mobilité active en Mâconnais. Nous vous présenterons notre plan de réseau à l’échelle de la proche agglomération.
Pour plus d’informations : https://www.macon.fr/information-transversale/actualites/1-2-3-macon-fait-son-retour-les-9-et-10-septembre-au-parc-des-expos-et-au-spot-5744
L’aménagement cyclable de la rue Ambroise Paré
Dans un avenir proche (début des travaux en février 2023) la rue Ambroise Paré entre le rond point des petits champs et la rue de la Coupée, un aménagement d’envergure va voir le jour. Le vélo y sera à l’honneur.
Mme la maire, Mme Robin, et M. l’adjoint à l’urbanisme et aux infrastructures, M. Buhot, en compagnie de la responsable technique, nous ont présenté le projet de réaménagement de la rue A. Paré suite aux travaux entrepris sur cette voirie.
Mâcon vélo en ville tient à souligner tous les éléments positifs de cet aménagement. La piste cyclable bidirectionnelle sera positionnée en continuité avec celle existante sur la portion rond point des petits champs/ rond point de l’avenue Claude Bernard, sur la gauche de la voirie en direction de la rue de la Coupée. Elle croisera donc peu de sorties de résidences. Un plateau traversant a été prévu sur le carrefour de la rue de la Coupée ce qui devrait permettre une insertion des vélos dans le trafic plus sécurisé. Si le rond point des petits champs n’est pour l’instant pas modifié, là aussi un aménagement est prévue pour faciliter la connexion entre les deux pistes. Un trottoir à droite de la chaussée est aussi prévu pour les piétons. La connexion avec l’axe de cheminement doux est/ouest (place abbé Ferret / Nouvelle Coupée) se fera via un passage piéton. Nous avons demandé à ce qu’il soit doublé d’une bande cyclable pour signaler aux automobilistes qu’il s’agit aussi d’un itinéraire cyclable. Nous souhaiterions d’ailleurs que ce type de signalétique soit présente au droit de chaque passage piéton lorsque celui-ci correspond aussi à une piste ou bande cyclable. Des cédez-le-passage pour le cycliste seront installés à chaque intersection avec une entrée de résidence comme cela a été fait récemment sur la piste devant la résidence verte. Nous avons fait savoir notre opposition à cette signalétique qui ne s’adresse qu’aux seuls cyclistes et limite la fluidité de sa circulation. Mme la maire ne veut pas entraver la circulation des riverains: les vélos n’ont pas à empêcher les automobilistes de sortir ou d’entrer chez eux. Nous estimons que ce sont les voitures circulant sur la rue A. Paré qui entravent les entrées/sorties et non les vélos. Nous souhaiterions qu’un panneau « attention cycliste » soit apposé pour les résidents et usagers de la résidence verte pour qu’un équilibre soit réinstauré quant à la notion de mise en danger. Les services techniques ont bien pris en note nos remarques concernant en particulier les rayons de courbures aux entrées et sortie de la piste cyclable, côté Grande rue comme côté rue de la Grange St Pierre.
Cet aménagement considéré comme faisant partie d’un des axes structurants du plan vélo de la MBA est une très bonne nouvelle et sera sans conteste un plus dans le réseau cyclable. Reste le point noir du rond point des petits champs et de la rue des petits champs dont nous avons appris avec une grande déception qu’elle n’était plus dans les axes structurants du schéma MBA. Pourquoi ?? Nous ne manquerons pas de poser la question.
Valérie Delhomme
L’éco-mobilité scolaire à Charnay les Mâcon
Un premier comité de pilotage s’est réuni le 10 novembre 2022 pour réfléchir à l’élaboration du plan de déplacement des établissements scolaires (PDES) dans lequel le vélo devrait avoir toute sa place.
Une vingtaine de participants, parents d’élèves, élus, responsables périscolaires et directrices des écoles primaires, techniciens, et membres de Mâcon vélo en ville, ont eu des échanges engagés mettant en avant la nécessité d’un changement des mobilités scolaires pour la planète mais aussi pour le bien être et la santé des enfants comme des parents, et une plus grande sécurité aux abords des écoles. Pour élaborer ce PDES, la mairie de Charnay les Mâcon s’est inscrite dans le programme MOBY qui anime et co-pilote l’action et permet un accompagnement financé à 75% par les Certificats d’Economies d’Energie. Ce programme s’adresse aux écoles primaires (les écoles maternelles de Charnay ne sont donc pas concernées). Il s’étalera de septembre 2022 à Septembre 2024 et sera adapté à chacune des deux écoles de la commune.
Dans un 1er temps en septembre, des stands à l’entrée des écoles ont permis de faire le constat suivant : la voiture est largement dominante sur les deux écoles comme mode déplacement : sur 73 parents à Champgrenon, 52 emmènent leurs enfants en voiture, 34 à La coupée (sur 73 également). La différence s’explique par la zone de recrutement des écoles : 32 enfants viennent à pied à la Coupée située en plein centre ville, alors que Champgrenon voit les enfants arriver de tous les hameaux de l’Ouest de la commune. Mais l‘enjeu est clairement dans les deux cas de réduire la part de l’automobile par le développement du co-voiturage mais surtout de l’usage du vélo (actuellement respectivement au nombre de 9 et de 6).
Il a donc été beaucoup question de vélo au cours de la réunion. L’engouement des enfants pour ce mode de déplacement qui se développe dans nos villes, a été souligné. Mais le manque d’aménagement sécurisé constitue un frein majeur. Accompagner sans culpabiliser en prenant en compte tous les usagers de la rue, voilà l’ambition du projet. Tous les participants ont à cœur en tout cas d’essayer de faire changer les habitudes.
Prochaines étapes : décembre/janvier : établir un diagnostic précis via des questionnaires auprès des usagers (parents et enfants) et des professionnels. Janvier/février : « diagnostic marchant » qui a pour but de réaliser des trajets domicile-école pour avoir des constats de terrain.
Mâcon vélo en ville s’associe à ce projet. Elle participera au « diagnostic marchant », et s’engagera dans les actions de sensibilisation comme elle l’a déjà fait l’an dernier : atelier de réparation /entretien à l’école de la Coupée participation à la journée du conseil communal des enfants autour du vélo, dans le cadre de la semaine de la mobilité à vélo.
Valérie Delhomme
Une nouvelle session de vélo-école à partir du 17 septembre
La session d’automne de la vélo école aura lieu du 17 septembre au 5 novembre 2022, tous les samedis matin de 10h à 11h30. Rendez vous au local de M2v au 67/69 avenue E. Herriot, à Mâcon pour apprendre à faire du vélo ou acquérir de l’assurance pour circuler en ville.
L’ensemble des 8 séances d’1h30 a un coût de 40.00 euros qui comprend l’adhésion à l’association, l’assurance, le prêt de gilet, casque, et vélo si nécessaire . Mais pour que tous puissent accéder à cette formation, nous avons décidé que les participants pouvaient verser entre 10.00 euros (prix minimum qui permet d’assurer l’apprenant) et 40.00 euros.
Les 6 bénévoles qui vous encadreront ont pour 5 d’entre eux une formation IMV (Initiateur mobilité vélo) et s’adapteront au profil et aux demandes de chaque apprenant. Ils mettront leur bonne humeur et leur savoir-faire au service de l’apprentissage des techniques de bases de l’équilibre et de la maîtrise du vélo. Puis ils feront pratiquer des exercices progressifs et adaptés en zone sécurisée (le parc des allumettes ou de la cité de l’entreprise). Enfin des sorties en ville accompagnées auront lieu en fonction du niveau atteint par les participants.
Pour cette session, nous proposons aussi d’accueillir des enfants accompagnés d’au moins un de leurs parents. La pédagogie sera adaptée.
Pour vous renseigner ou vous inscrire, contacter M2v via son site : www.maconvelo.fr ou son adresse mail : , ou encore en laissant un message sur son téléphone : 07.57.18.01.38
Alexis, Emilie, Laurence, Martin, Nadine et Valérie
Un podcast à réécouter : la tête et le guidon
Cet été dans le cadre du zoom de la rédaction, tous les matins, France inter a proposé une émission, « la tête et le guidon » sur la « révolution du vélo ». 5 minutes pour 5 émissions traitant des multiples formes prises par cette révolution : vélotaffeur à la campagne, cyclotourisme dans le Morvan, vélo et handicap… Elles donnent à voir la naissance d’un nouvel éco-système, l’espoir d’une nouvelle mobilité. L’épisode « les chauffards à vélo, faut-il éduquer les cyclistes ? » qui pourrait au 1er abord nous sembler flirter de nouveau avec les poncifs du genre : le vélo c’est dangereux, les cyclistes se croient tout permis…, se révèle finalement particulièrement intéressant car beaucoup plus nuancé que le titre ne pourrait le suggérer. Il témoigne de la nécessité de mettre en place des infrastructures permettant à tous les usagers de la route d’être en sécurité : beaucoup d’infractions sont commises par peur d’être sur la route confronté aux automobilistes. Il remet aussi quelques pendules à l’heure : les piétons sont malheureusement très majoritairement victimes des automobiles et non des vélos.
Alors n’hésitez pas à réécouter « la tête et le guidon » : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/serie-la-tete-et-le-guidon
V. Delhomme